Première prise en main d'Android Auto sur le Pioneer X8700BT

Pioneer est le premier constructeur à intégrer la solution d'Android Auto dans ses systèmes multimédias pour véhicule et nous avons eu la chance de le découvrir en exclusivité. Voici donc une première prise en main, sur le Pioneer X8700BT, de l'OS de Google dédié à l'automobile, qui tarde encore à se faire une place dans les planches de bord de nos voitures.

Pour bénéficier d'Android dans votre véhicule, vous devez posséder, outre l'autoradio compatible, un smartphone sous Lollipop (la dernière version d'Android). Ces conditions réunies, vous n'avez qu'à connecter votre smartphone à l'autoradio par l'intermédiaire d'un câble USB et le système bascule directement sur Android Auto. À noter : le X8700BT supporte également Apple Car ; il suffit de le choisir comme système par défaut dans les paramètres de l'autoradio et d'y connecter un iPhone.

Une fois connecté, Android Auto apparaît sur le large écran capacitif de 7" (17,8 cm) d'une définition de 800 x 480 px (pour rappel, Android Auto nécessite d'avoir un système intégrant un écran d'au minimum 6", ou 15,2 cm, de diagonale). Les utilisateurs familiers de la toute dernière mouture d'Android seront très rapidement à leur aise, puisque l'OS dédié aux automobiles reprend le même design, mais dans une version très édulcorée ne proposant que 3 menus : un pour les appels, un pour Google Maps et un autre pour les radios connectées (comme Spotify).

La réactivité du système est sans faille (on remercie entre autres le processeur dual core intégré dans l'autoradio). La navigation dans les menus se fait sans encombre ; on retrouve des boutons virtuels au bas de l'écran pour accéder à Maps, passer un appel, revenir à l'écran d'accueil, accéder au service de radios et aux réglages.

Concernant Maps, Pioneer a adjoint à son autoradio une antenne qui prendra le pas sur celle du téléphone, offrant une meilleure réception du signal. Pour le reste, le service est exactement identique à celui présent sur les autres plateformes. Si la recherche vocale est toujours aussi efficace, la grande limitation du système vient du fait que les cartes ne sont pas préchargées dans la mémoire de l'appareil ; la mise à jour du trajet dépend donc de la qualité du réseau. Maps est une excellente solution en milieu urbain et dans l'Hexagone en général, mais pose quelques problèmes à l'étranger de par l'itinérance des données. On peut regretter que Maps ne se soit pas mis au niveau de l'application Here des Windows Phone qui est fonctionnelle off line grâce au téléchargent en amont des cartes GPS.

Le passage d'appels et l'envoi de messages se font par la voix, comme on peut le faire avec un smartphone, sauf que c'est ici le kit mains-libres intégré au véhicule qui s'en charge. On peut dicter les messages de façon assez naturelle, sans être particulièrement attentif à sa diction. La lecture de message, quant à elle, est assurée par une voix toujours légèrement synthétique, mais compréhensible.